Le réfectoire du couvent et son étonnante voûte en bois

Le réfectoire

un édifice monumental

Achevé en 1303, il est l'un des plus vastes réfectoires monastiques de l'époque médiévale. Il accueillit au XIVème siècle un banquet offert par Gaston Phébus au roi Charles VI.

Le réfectoire du couvent des Jacobins, l'un des plus vastes réfectoires monastiques de l'époque médiévaleLe réfectoire est une vaste salle de 55 mètres de long, 12 mètres de large et 15 mètres de haut. Les sept travées sont éclairées par des fenêtres étroites. Celles du côté est ont été murées au XVIIème siècle lors de la construction des dépendances. Les décorations murales ont été détruites lors des tremblements de terre des années 1427/1428.

 

La vie dans le réfectoire

Rythmant la vie des religieux, le réfectoire était, après l'église, le lieu régulier le plus important. Les frères y prenaient leur repas sur une longue table en s'installant d'un seul côté. Les menus étaient composés de plats chauds mais jamais de viande, réservée aux malades. La chaire, aujourd'hui disparue, était réservée au lecteur qui chantait tout au long du repas des versets de l'Écriture sainte.

 

Le saviez-vous ?

Au XIXème siècle, le réfectoire a été utilisé comme manège à chevaux par les armées napoléoniennes. Restauré par la Ville de Toulouse à partir de 1865, il servit de salle de banquet pour les réunions politiques, accueillit le marché aux violettes, les services de rationnement pendant la seconde guerre mondiale puis le salon de la radio et aujourd'hui des expositions.